SANTE ! Agir pour ce droit universel
En 1978, se tenait à Almaty (Kazakhstan) une conférence mondiale sur la santé, organisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef. « La santé pour tous en l’an 2000 » est l’engagement pris, notamment par l’accès universel aux soins primaires. Cette Conférence marqua une prise de conscience mondiale de la nécessité d’une santé publique et fut un appel pour que ce droit à la santé devienne une réalité. Des réunions internationales les années suivantes, par exemple Rio de Janeiro sur le développement durable en 1992 ou le sommet du Millénaire en 2000 à New York, soulignent toutes que la santé est en lien avec l’ensemble des conditions de vie des populations.
Des résultats spectaculaires en matière de santé ont été obtenus au cours des dernières décennies. Mais des inégalités se creusent : la moitié de l’humanité n’a pas accès aux médicaments, des millions d’enfants meurent chaque année de maladies pour lesquelles il existe des vaccins, l’espérance de vie a reculé dans une vingtaine de pays...
S'appuyant sur les recommandations de la Conférence d'Alma Ata, les ONG se sont engagées dans des actions en faveur de la santé intégrées dans des projets globaux de développement. Ces actions mobilisent les communautés : formation d'agents de santé, actions de prévention, soins de santé primaires.
Mais les désordres du monde, les guerres, les cataclysmes…sont toujours là et créent des conditions dans lesquelles il est temporairement illusoire de parler de développement. C’est l’urgence médicale qui apparaît évidente. Répondre à cette urgence, c’est la mission que se donnent les ONG humanitaires qui se créent dans les années 80, ainsi Médecins Sans Frontières et Médecins du Monde. Elles affirment que le droit à la santé doit être reconnu à chaque femme et homme en danger. Les interventions d’urgence se succèdent et sont toujours d’actualité.
Les bouleversements en Irak puis en Syrie, l’effondrement de la Libye…accélèrent de grands mouvements de populations. Celles-ci cherchent à se réfugier et prennent le chemin de l’exil vers les pays voisins mais aussi vers l’Europe. L’accès des populations « en mouvement » à des soins de santé représente un nouveau défi.
Aider le développement, intervenir en urgence, deux démarches que les ONG, à partir de leur expérience, cherchent à conjuguer.
Conférence d’ouverture de la Semaine de la Solidarité Internationale Lundi 14 novembre à 18h30 Migrants, réfugiés, populations en exode…quel accès aux soins de santé ? En partenariat avec : Le Collectif des Associations de Développement en Région Auvergne Rhône-Alpes (CADR) L’Institut d’Etudes Politiques de Lyon La revue Alternatives Humanitaires
Modérée par Boris MARTIN, rédacteur en chef de la revue Alternatives Humanitaires et auteur de L’adieu à l’humanitaire (Éditions Charles Léopold Mayer, 2015) Avec les interventions de: Samadia SADOUNI, Maître de Conférences à l’Institut d’Etudes Politiques (IEP) Lyon - responsable du Diplôme d’établissement sur l’Afrique Subsaharienne Contemporaine (DEASC) Pierre MICHELETTI, professeur à l’Institut Etudes Politiques (IEP) Grenoble, vice-président d’Action contre la Faim et ex-président de Médecins du Monde Benoît MIRIBEL, Directeur général de la Fondation Mérieux et Président d’Honneur d’Action contre la Faim Jean Baptiste RICHARDIER, médecin, co-fondateur de Handicap International Présentation de la revue Alternatives Humanitaires Institut d’Etudes Politiques de Lyon 14, Avenue Berthelot 69007 - Lyon France Grand Amphithéâtre |