En ce début d’année 2022, la mairie du 20e arrondissement souhaite apporter son soutien au peuple afghan et à ses artistes à travers une exposition collective exceptionnelle : le Rire des Amants, une épopée afghane. Du 21 janvier au 2 avril au Pavillon Carré de Baudouin, les commissaires de l’exposition Rachel Deghati et Pierre Bongiovanni vous proposent de découvrir les univers de 6 artistes contemporains qui tentent de surmonter la douleur infligée à leur « liberté d’être ».

Le Rire des Amants, une épopée afghane : un message universel et intemporel

En 1991, 30 ans avant le retour des talibans à Kaboul, Le Rire des Amants de Sayd Bahodine Majrouh, le grand poète afghan du 20e siècle, était publié. Ce texte, embléma­tique, célèbre la force de l’amitié et de l’amour pour combattre la tyrannie. Ce message universel et intemporel constitue la colonne vertébrale de cette exposition.
Les œuvres exposées résonnent avec le texte Le rire des amants de Sayd Bahodine Majrouh et entraînent le visiteur, qu’il soit d’ici ou d’ailleurs, dans une épopée lumineuse.
L’exposition le Rire des Amantsune épopée afghane, proposée par Rachel Deghati et Pierre Bongiovanni, contribue à ce combat de la vie pour la vie. Femmes et hommes, poètes, écrivains, auteures, artistes, photographes sont des combattantes et des combattants. Leur vulnérabi­lité est immense, mais toutes et tous sont invincibles parce qu’ils incarnent, à tout jamais, la beauté des fleurs et le rire des amants.

Le Rire des Amants, une épopée afghane, une exposition chargée d’espoir

Le Rire des Amants, une épopée afghane, ce sont 6 femmes et hommes de talent qui nous proposent d’entrer en résistance en faisant rayonner au Pavillon Carré de Baudouin la puissance de la création face à la violence rémanente.
À travers l’exposition et les rencontres, les visiteurs sont invités à revenir sur une partie de l’histoire de l’Afghanistan et à tenter de saisir le vécu du peuple afghan qui alterne entre résignation, survie, doute, espoir…
Rachel Deghati et Pierre Bongiovanni propose aux visiteurs de l’exposition d’explorer les univers de ces 6 artistes :
Certains de ces artistes vivent l’exil depuis déjà longtemps, d’autres viennent juste d’être exfiltrés d’Afghanistan et se cherchent chez nous un nouveau souffle. Leurs images, fidèles à la complexité de la réalité afghane, ont été réalisées dans des contextes différents, entre 1983 et 2021.
Pour de nombreuses Afghanes et de nombreux Afghans, devenu·e·s emprisonné·e·s dans leur propre pays, le temps présent ressemble aux heures plus noires de notre propre Moyen Âge.

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