L'indépendance des ONG vis-à-vis des pouvoirs publics fait l’objet de nombreux débats. D’aucuns estiment qu’une ONG humanitaire se doit d’être régie par les principes humanitaires, au premier rang desquels le principe d’indépendance. En vertu de ce principe, ces organisations mettent en œuvre leurs projets, en situation d’urgence ou de développement, détachées de tout calcul politique et luttant contre toute tentative d’instrumentalisation de leur action. Conscientes des contraintes pesant sur l’environnement dans lequel elles évoluent, elles font tout leur possible pour préserver leur capacité à décider où, avec qui et avec quels fonds elles agissent. D’autres pensent au contraire que les ONG ne peuvent être pleinement indépendantes, qu’elles revendiquent, ou non, leur respect des principes humanitaires. Parce qu’elles dépendent des fonds publics des Etats pour certaines, sont perçues comme des agents de l’étranger par d’autres. Les cas de figure sont nombreux. Et qu’en est-il de l’action humanitaire, ou qualifiée comme telle, des Etats eux-mêmes ? Cela met-il à mal l’indépendance des ONG ? Ou s’agit-il d’autre chose ?
Une table-ronde avec le Dr Frédéric Tissot, french docteur de la première heure, passé de l’humanitaire à la diplomatie, le Dr Jean-Baptiste Richardier, co-fondateur et administrateur de l’ONG Handicap International et de la revue Alternatives Humanitaires et Boris Martin, rédacteur en chef de la revue Alternatives Humanitaires, mais également éditeur et auteur indépendant.
Entrée gratuite sous inscription. Pour plus d'informations cliquez ici. Venez retrouver le stand de la revue Alternatives Humanitaires. Le dernier numéro sera disponible ! Offre spéciale évènement:- 9€ étudiants
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