Première rencontre publique entre les Présidents de quatre grandes organisations représentatives du secteur de la philanthropie

Le Blog "Chroniques Philanthropiques" 

organise la première rencontre publique entre les Présidents des quatre grandes organisations représentatives  du secteur de la philanthropie 

La crise du Covid a montré de façon éclatante le rôle des acteurs de la philanthropie. Ils ont été en première ligne pour prendre en charge les personnes les plus vulnérables sous les formes les plus diverses : aide alimentaire, actions périscolaires et culturelles… Et pourtant, paradoxalement, ils ne sont pas reconnus par l’État comme un maillon essentiel face aux véritables besoins de proximité.

Au moment où l’Etat engage de grands financements pour la relance économique, il n’est pas certain que les plus en difficulté en bénéficieront car ils sont trop souvent en dessous du radar. Il ne s’agit pas seulement d’une affaire d’argent, mais d’accompagnement, de réponses ciblées sur des populations vulnérables qui se retrouvent laissées pour compte avec pour seule perspective, celle de manifester contre l’oubli. Notre société se fracture gravement poussant ceux qui n’ont plus confiance en l’État à prendre des chemins dangereux pour la démocratie. Comme le montre des études sur les effets de la crise sanitaire, il n’y aura pas de convalescence économique sans un retour de la confiance et des relations sociales apaisées.

POURQUOI le secteur des associations et des fondations est-il invisible aux yeux de l’État qui refuse de le voir comme un secteur à part entière ? Certes, il ne produit pas de voitures, d’avions, de silos de blé, mais il produit ce dont la France a besoin aujourd’hui : des services et du lien social.

Quatre présidents - François Debiesse (Admical), Philippe Jasham (le Mouvement associatif),  Benoit Miribel (Centre Français des Fonds et Fondations), Pierre Siquer (France Générosités) débattront pour trouver les voies communes permettant de sortir de l’invisibilité, par une véritable reconnaissance du secteur de la philanthropie non comme une charge pour l’État, mais comme une des  solutions pour la sortie de crise.