Le mot de l’éditeur
Après une mission au Soudan du Sud qui tourne mal, le narrateur, ex-salarié d’une ONG humanitaire, se terre en Normandie, traumatisé. Jusqu’au jour où il retrouve le téléphone d’Arthur, un photographe qui l’avait accompagné à Malakal, tué dans des circonstances mystérieuses. Il se replonge alors dans ce passé trouble qu’il voulait oublier… lorsqu’il était au cœur des bombardements, dans une base des Nations unies, près d’un camp de population shilluk. Trente mille personnes y vivaient dans la peur, la misère, mourant de faim, quand elles n’étaient pas massacrées par les troupes gouvernementales du SPLA (Sudan People’s Liberation Army), occupées à extraire le pétrole de ce sol de coton noir. Dans ce contexte brûlant de nettoyage ethnique, de tensions et de manipulations politiques, le narrateur parviendra-t-il à connaître la vérité sur la mort d’Arthur ?