Lorsque Agnès Varraine-Leca arrive au Liban, en janvier 2016, cinq années se sont déjà écoulées depuis le début de la guerre en Syrie. La moitié de la population syrienne a fui les bombardements et les combats : 6,6 millions de Syriens sont déplacés en Syrie et 4,6 millions (soit la population de l’Irlande) se sont réfugiés dans les pays de la région, jusqu’en Europe. Au Liban, ils représentent un tiers de la population. Depuis des mois, des années pour la plupart, ils sont bloqués dans le pays sans perspective de retour en Syrie, vivant dans des conditions toujours plus précaires. Un an plus tard, leur situation n’a guère changé. Quant à revoir la Syrie…
Ce reportage a été « Coup de cœur » à la Bourse du Talent 2016
Liban, Bourj Hammoud, janvier 2016. Dans la ville de Bourj Hamoud, de nombreuses familles syriennes vivent dans des logements insalubres qui nécessitent des travaux de réparation.Liban, Antelias, janvier 2016. Des familles de réfugiés syriens vivent sur le front de mer de la ville d’Antelias, au nord de Beyrouth.Liban, Baabda, janvier 2016. La famille Thalouj a fui la guerre en Syrie pour trouver refuge au Liban. Ils ont accumulé des dettes importantes et sont à la recherche d’un logement moins cher. Une partie de la famille veut rentrer en Syrie si leurs conditions de vie ne s’améliorent pas.Liban, Bourj Hammoud, janvier 2016. L’un des quartiers de la ville de Bourj Hamoud, où vivent de nombreux réfugiés syriens.Liban, Khalde, janvier 2016. Distribution de cartes permettant aux réfugiés syriens d’acheter de la nourriture pour un montant de 21 dollars US par mois, dans l’un des 64 magasins sélectionnés à Beyrouth et dans la région du Mont Liban.Liban, Saïda, Nabatieh, janvier 2016. Maison de Hobous et ses trois enfants à Nabatieh, au sud de Saïda. La famille kurde habitait à Alep avant de fuir vers le Liban il y a deux ans. Ils manquent de matelas pour dormir et de vêtements pour l’hiver.Liban, Saïda, Nabatieh, janvier 2016. Maison de Hobous et ses trois enfants à Nabatieh, au sud de Saïda. La famille kurde habitait à Alep avant de fuir vers le Liban il y a deux ans. Ils manquent de matelas pour dormir et de vêtements pour l’hiver.Liban, Tabarja, janvier 2016. La famille Sahou habite depuis trois ans dans un camp de Ouata Slam, près de la plage de Tabarja. La pluie s’infiltre par le toit, construit avec des planches de bois et des bâches en plastique. Khoder (à droite) se plaint de l’absence d’assistance alimentaire et du manque de soins médicaux.Liban, Akkar, camp informel de réfugiés syriens « Saadine 002 », janvier 2016. Portrait de la fille et des petits enfants d’Amar (à gauche) devant leur habitation.
ISBN de l’article (HTML): 978-2-37704-200-5
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