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Comment les conflits en Ukraine et à Gaza puisent au coeur de la problématique impérialiste

Bertrand Bréqueville
Bertrand BréquevilleDiplômé de l’École supérieure des ingénieurs géomètres et topographes, Bertrand Bréqueville s’est rapidement engagé dans l’action humanitaire. Dès 1999, à l’âge de 24 ans, il rejoint Action contre la Faim en Albanie. Son parcours de terrain se poursuit principalement en Afghanistan et en Haïti. Il est aujourd’hui chargé de recrutement chez Médecins du Monde après y avoir été, de 2009 à 2020, le responsable opérationnel de plusieurs programmes dans différents pays du continent africain. Soucieux d’extraire les débats d’un certain conformisme, il se tourne vers l’écriture pour partager ses réflexions sur l’humanitaire. En 2021, Bertrand publie L’humanitaire sous l’emprise du néolibéralisme aux Éditions Charles Léopold Mayer. Son dernier ouvrage, L’humanitaire à l’épreuve de l’impérialisme, a paru aux Éditions Critiques en 2024. (Biographie mise à jour en novembre 2024)

Resituant ces deux conflits dans une lecture matérialiste, historique et dialectique, l’auteur considère qu’ils portent les stigmates d’un impérialisme poussé aux limites de sa logique. Ce faisant, il n’épargne pas les organisations humanitaires qui, selon lui, devraient interroger leur rapport à la guerre et s’engager dans un combat pour la paix et contre l’humanitarisation du monde.


Les conflits armés en cours en Ukraine et à Gaza figurent d’ores et déjà parmi les plus meurtriers de ces dernières années. En Ukraine, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme estime à environ 30 000 le nombre de victimes civiles (un peu plus de 10 000 tués et un peu moins de 20 000 blessés) entre le début de l’attaque militaire russe en février 2022 et janvier 2024. Pour ce qui est de Gaza, une estimation publiée fin août 2024 par une vingtaine d’organisations non gouvernementales (ONG) humanitaires faisait état de plus de 40 000 tués et de près de 94 000 blessés, et ce, alors que les ordres d’évacuation successifs concernaient presque 90 % de la population vivant dans l’enclave[1]« Gaza Humanitarian Access Snapshot #4: 13-26 August 2024”, Relief Web, 28 August … Continue reading.

Une forte mortalité n’est pas le seul point commun entre ces deux conflits armés majeurs. Ils se caractérisent également par des niveaux de violation du droit international humanitaire (DIH) rarement observés auparavant. En Ukraine, Amnesty International a pu constater tout au long de l’année 2023 des attaques aveugles menées par les forces russes contre des zones habitées ou des infrastructures civiles, l’utilisation d’armes à sous-munitions et de mines antipersonnel – aussi bien par les forces russes que par les forces ukrainiennes – ainsi que les mauvais traitements infligés par la Russie aux prisonnières et prisonniers de guerre détenu·es dans les territoires ukrainiens qu’elle occupe. De même à Gaza, Amnesty International a établi qu’Israël se rendait coupable de crimes de guerre (attaques menées sans distinction entre la population civile et les objectifs militaires, ou possiblement dirigées contre des biens de caractère civil).
Si les conflits dont nous parlons présentent bien évidemment des similitudes avec n’importe quelle autre guerre, deux aspects essentiels et fortement liés en font néanmoins des conflits à part. Premièrement, les situations en Ukraine et en Palestine ont ceci de particulier qu’elles peuvent à plus ou moins court terme faire basculer le monde vers ce que l’historien marxiste Edward Palmer Thompson nomme « l’exterminisme »[2]Edward Palmer Thompson, Beyond the Cold War: a new approach to the arms race and nuclear annihilation, Pantheon Books, 1982, p. 41 sq. ; cité in John Bellamy Foster et Brett Clark, Le pillage de la … Continue reading.

« Les situations en Ukraine et en Palestine ont ceci de particulier qu’elles peuvent à plus ou moins court terme faire basculer le monde vers ce que l’historien marxiste Edward Palmer Thompson nomme “l’exterminisme”. »

Depuis la fin de la guerre froide, les pays atlantistes, regroupés sous la bannière de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), n’ont jamais été aussi près d’entrer en confrontation militaire directe avec la Russie, faisant ainsi planer sur l’humanité la menace d’une conflagration nucléaire. À Gaza, les observations de la Cour internationale de Justice (CIJ) accréditent chaque jour un peu plus l’hypothèse d’un génocide. Deuxièmement, la guerre russo-ukrainienne et le conflit israélo-palestinien disent quelque chose du capitalisme, de sa putréfaction et de sa subséquente fuite en avant impérialiste. Ces belligérances doivent donc aussi être appréciées à l’aune des mécanismes de l’impérialisme et de ses évolutions récentes.
Pour cela, on peut s’appuyer sur les travaux de l’économiste britannique John Smith. Sur fond de crise aiguë de surproduction et de mondialisation néolibérale, cet auteur considère que le transfert global de la production vers les pays à bas salaires est une caractéristique majeure de l’impérialisme au xxie siècle. Cette externalisation de la production va de pair avec une surexploitation de la force de travail des pays concernés qui s’est accentuée au fil du temps[3]John Smith, L’Impérialisme au XXIe siècle. Mondialisation, surexploitation et crise finale du capitalisme, trad. Cyrille Rivallan, Éditions Critiques, 2019.. Ces deux spécificités et leurs conséquences permettent une autre lecture des conflits en cours en Ukraine et à Gaza.

La guerre en Ukraine : lutte du bien contre le mal ou moyen « classique » de purger la crise de surproduction ?

Si la Russie porte indéniablement une lourde responsabilité historique dans l’invasion de l’Ukraine, il serait naïf de ne discerner dans le soutien des puissances atlantistes à Kiev qu’un attachement à la liberté, à la démocratie et aux droits humains. Il convient d’y voir aussi – par l’intermédiaire d’un État tiers – l’affrontement entre deux blocs défendant leurs sphères d’intérêts respectives.

À partir des années 1970, et en réponse à la crise de surproduction, les délocalisations vers les pays à bas salaires ont permis de maintenir les taux d’inflation et d’intérêt à des niveaux relativement bas dans les pays du Nord, mais elles ont également généré des déséquilibres commerciaux et encouragé la spéculation financière. Les conditions ainsi créées ont entraîné une augmentation de la dette et le développement d’une immense bulle de crédit qui a fini par éclater en 2007. Les réponses classiques (plans de relance sitôt suivis de mesures d’austérité) n’ont rien résolu. Il est devenu difficile et de plus en plus risqué pour les puissances impérialistes de faire croître la dette publique tant son poids est déjà considérable, ce qui les prive de l’outil du déficit budgétaire pour soutenir la demande. Le système capitaliste ne peut pas empêcher la reconstitution et l’éclatement de bulles de crédit, et le recours aux recettes traditionnelles s’avère de moins en moins efficace à chaque nouvelle crise. C’est ce qui fait dire à John Smith que la crise de 2007 est « ce moment déclencheur [qui] a marqué la fin de la transition d’un ordre mondial d’après-guerre à un ordre mondial d’avant-guerre »[4]John Smith, L’Impérialisme au XXIe siècle…, op. cit., p. 394..

L’examen des données de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm tend à montrer qu’à partir du début des années 2000, la dynamique de financiarisation de l’économie, alors déjà bien enclenchée, s’est accompagnée d’une augmentation des dépenses militaires, celles-ci atteignant le niveau record de 2443 milliards de dollars étatsuniens en 2023. La corrélation entre crise de surproduction et course aux armements apparaît de manière assez criante. C’est que la guerre – ou ne serait-ce que la production d’armements et d’équipements militaires dans sa perspective – est un bon moyen d’absorber rapidement les surplus de production et de remettre à zéro les compteurs de l’accumulation. Dans l’état actuel du capitalisme, chaque puissance impérialiste a objectivement intérêt à aller à la guerre, dans l’espoir – bien sûr – de la gagner.

Le conflit israélo-palestinien : « simple » conflit territorial ou avatar de la lutte des classes ?

Les effets de la colonisation juive – aussi bien celle d’avant le plan de partage de la Palestine de 1947 que celle s’effectuant à partir de 1948, et y compris plus tard dans les territoires dits occupés – ont d’abord été et sont toujours ceux de n’importe quel autre processus colonisateur. Ghada Karmi, chargée de recherche et maîtresse de conférences à l’Institute of Arab and Islamic Studies de l’université d’Exeter en Angleterre, en décrit quelques-uns (destruction des maisons, dépossession et confiscation des terres, accaparement des principales sources d’eau…)[5]Ghada Karmi, Israël-Palestine, la solution : un État (2007), trad. Éric Hazan, Éditions La Fabrique, 2022, p. 33 sq.. Cependant, les alliances et les réalités de terrain, notamment parce qu’elles se sont inscrites dans un temps long, ont fait du sionisme bien plus qu’un « simple » projet colonialiste qui pourrait donner la vague impression d’être anachronique. Il y a dans ce qu’est devenu l’État d’Israël quelque chose qui relève bien de l’impérialisme au xxie siècle tel que décrit par John Smith. Le projet sioniste – du moins tel qu’il est mis en oeuvre aujourd’hui – a facilité l’implantation de multinationales (AXA, Carrefour, Hewlett-Packard, Puma, Siemens…) en Israël ou dans les territoires dits occupés.

Par ailleurs, les évolutions historiques depuis 1948 ont transformé le peuple palestinien « en une nation de réfugiés, d’exilés, de citoyens de deuxième ordre et de communautés sous occupation militaire », pour reprendre les termes de Ghada Karmi[6]Ghada Karmi, Israël-Palestine…, op. cit., p. 28.. En 2023, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees – UNRWA en anglais) comptabilisait environ deux millions et demi de « réfugiés » palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Leur situation procède de « l’encampement » des populations du Sud, cet endiguement qui restreint, voire supprime, leur droit à la liberté de circulation, et qui a pour effet principal la constitution d’immenses réservoirs de main-d’oeuvre facilement utilisable, le taux de chômage étant particulièrement élevé, notamment chez les jeunes. Le rapport annuel de 2023 de l’Organisation internationale du travail sur la situation des travailleurs arabes des territoires occupés révèle qu’environ 1/5e de la main-d’oeuvre cisjordanienne est aujourd’hui employée en Israël. Au total, ce sont près de 193 000 travailleurs de Palestine qui travaillent en Israël et dans les colonies. Environ 80 000 d’entre eux travaillent en dehors de toute réglementation – ou sans-papiers et de manière informelle – et se retrouvent de ce fait plus facilement surexploités et sous-payés. Le rapport indique également que la surexploitation est renforcée par un système de courtage qui contraint plus de la moitié des Palestiniens qui travaillent en Israël à payer une rétribution mensuelle à un intermédiaire[7]Organisation internationale du travail, La situation des travailleurs des territoires arabes occupés, Rapport du Directeur général, mai 2020, … Continue reading. À la suite des attaques du 7 octobre 2023, les permis de travail de milliers de Palestiniens ont été suspendus, mais pour Israël, le remplacement d’une partie de la main-d’oeuvre palestinienne par des travailleurs indiens n’a été qu’une formalité[8]Carole Dieterich, « Des milliers d’Indiens postulent pour travailler en Israël », Le Monde, 30 janvier 2024.. Même s’il existe une bourgeoisie compradore palestinienne, le conflit israélo-palestinien s’inscrit aussi dans la lutte des classes qui s’exerce à l’échelle mondiale entre le capital des pays du centre et le prolétariat des pays de la périphérie.

Interroger le rapport de l’humanitaire à la guerre, questionner les principes humanitaires, explorer de nouveaux concepts

Les ONG humanitaires entretiennent une relation particulière avec la guerre. En effet, CARE, Concern et Islamic Relief demandent à l’Union africaine d’intervenir au Darfour; Oxfam presse l’Union européenne d’intervenir au Tchad; le Secours Catholique-Caritas France exhorte la France à intervenir en République démocratique du Congo… Joël Glasman, historien et professeur à l’Université de Bayreuth, rappelle opportunément quelques-uns des appels à la guerre lancés par des ONG humanitaires ces dernières années[9]Joël Glasman, Petit manuel d’autodéfense à l’usage des volontaires. Les humanités humanitaires, Éditions Les Belles Lettres, 2023, p. 31-36.. Le DIH de manière évidente, mais aussi des trajectoires intellectuelles vraisemblablement davantage influencées par l’héritage de Hugo Grotius que par celui d’Emmanuel Kant conditionnent ce rapport particulier des ONG humanitaires à la chose guerrière. À moins qu’il ne soit le révélateur d’une incapacité à percevoir le rôle déterminant de la guerre dans le maintien du dispositif capitaliste.

« Les grandes ONG humanitaires, notamment européennes, devraient s’opposer ouvertement aux politiques de militarisation et de guerres impérialistes, et promouvoir la sortie de leurs pays d’origine de l’OTAN. »

Les grandes ONG humanitaires, notamment européennes, devraient s’opposer ouvertement aux politiques de militarisation et de guerres impérialistes, et promouvoir la sortie de leurs pays d’origine de l’OTAN. Leur pouvoir d’influence restant somme toute relatif, les ONG humanitaires qui feront ce choix auront vraisemblablement intérêt à rallier des collectifs déjà constitués. D’aucuns pourront juger ces prises de position essentiellement symboliques, voire insignifiantes, mais il n’est pas interdit de croire à la force du symbole. C’est un droit d’ingérence des peuples contre la guerre qu’il convient d’invoquer, selon l’analyste politique suédois Nils Andersson[10]Nils Andersson, Le Capitalisme, c’est la guerre, Éditions Terrasses, 2021, p. 137.. Et si les ONG humanitaires en devenaient l’un des principaux étendards ?

Cependant, l’opposition aux politiques de militarisation dans une logique anti-impérialiste et la promotion de nouveaux rapports susceptibles de favoriser la paix à l’échelle mondiale n’interdisent pas d’être lucide quant à la nature profonde de certains conflits en cours. Dans certaines situations, prendre position est l’unique solution raisonnable pour parvenir à la paix, et nous pensons que c’est le cas en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien. Force est d’admettre que la solution à deux États – que les ONG humanitaires soutiennent implicitement quand elles en appellent au respect du droit international – est devenue un discours qui alimente les nationalismes et dont le principal effet est de perpétuer l’état de guerre et la subséquente humanitarisation de la cause palestinienne. Tout comme la solution à deux États n’est pas neutre, il en va de même pour celle d’un État commun entre le Jourdain et la Méditerranée. Selon nous, cette dernière constitue sans aucun doute le meilleur moyen de soutenir la cause palestinienne. Les ONG humanitaires devraient en prendre conscience et agir en conséquence, plutôt que de se cantonner à des appels au cessez-le-feu et au respect du DIH, fussent-ils au demeurant indispensables.

L’attitude des ONG humanitaires vis-à-vis de la guerre suggère une interprétation trop stricte des principes humanitaires. Elles dépensent d’ailleurs beaucoup d’énergie dans des négociations et l’élaboration d’argumentaires dans le but d’expliquer l’indépendance et la neutralité qu’elles souhaitent afficher. L’accès aux victimes et la sécurité de leurs équipes, il est vrai, en dépendent souvent et ne sont en aucun cas négociables. Néanmoins, interroger le rapport des acteurs humanitaires à la guerre ne peut déboucher que sur une remise en question de leurs principes d’intervention, celui de neutralité nous semblant devoir être tout particulièrement mis sur la sellette.

Pour la pacification et contre l’humanitarisation du monde

Les principes humanitaires se révèlent inadaptés parce qu’ils sont la transposition faussement politique de principes originellement conçus pour des États (par exemple, la Suisse) qui, se donnant les moyens juridiques d’en assurer la reconnaissance, font le choix de la neutralité tout en faisant reposer leur indépendance sur cette neutralité. L’inadéquation des principes humanitaires n’est pas nouvelle, mais il aura fallu attendre les niveaux de violation du DIH et d’impunité atteints en Ukraine et à Gaza pour qu’elle éclate au grand jour. On peine à croire que le réchauffement climatique – sujet sur lequel de plus en plus d’ONG humanitaires construisent des expertises et des plaidoyers solides – pourrait être freiné, mais pas la course aux armements ni les escalades guerrières. À dire vrai, si ce n’est un attachement quasi religieux à leur doctrine, rien n’empêcherait les ONG humanitaires d’avoir une parole aussi forte que possible sur la question militaire et sur la paix.

« L’une des premières responsabilités des ONG humanitaires devrait être le refus de l’humanitarisation du monde. L’Ukraine et la Palestine leur donnent l’occasion d’exprimer ce refus. »

L’une des premières responsabilités des ONG humanitaires devrait être le refus de l’humanitarisation du monde. L’Ukraine et la Palestine leur donnent l’occasion d’exprimer ce refus. Les conflits dans ces deux pays s’inscrivent dans le long continuum des contradictions et des crises qui traversent le système capitaliste et qui débouchent tôt ou tard sur des guerres impérialistes. Conseillère à l’Institut européen de la paix et chercheuse non résidente à l’Institut du Moyen-Orient, Emma Beals invite – si tant est que l’on veuille se donner une chance de mettre fin aux guerres – à nommer les choses avec honnêteté et à reconnecter les réponses humanitaires aux réalités et aux causes des conflits. Selon elle, la recherche de la paix devrait faire partie de l’agenda humanitaire[11]Emma Beals, “We can’t hope to end wars if we’re not honest about what they are”, The New Humanitarian, 20 May 2024, … Continue reading. La guerre en Ukraine crée l’obligation morale d’appeler à la démilitarisation, tant est réelle la perspective d’une Troisième Guerre mondiale – perspective face à laquelle les ONG du secteur sont pour le moment étrangement muettes, alors que cette guerre pourrait engendrer la catastrophe humanitaire ultime. À Gaza, la criante impuissance du DIH et des principes humanitaires face à des risques génocidaires toujours plus marqués et documentés invite sans doute à réfléchir à une refondation de la doctrine humanitaire.

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References

References
1 « Gaza Humanitarian Access Snapshot #4: 13-26 August 2024”, Relief Web, 28 August 2024,
https://reliefweb.int/report/occupied-palestinian-territory/gaza-humanitarian-access-snapshot-4-13-26-august-2024
2 Edward Palmer Thompson, Beyond the Cold War: a new approach to the arms race and nuclear annihilation, Pantheon Books, 1982, p. 41 sq. ; cité in John Bellamy Foster et Brett Clark, Le pillage de la nature. Capitalisme et rupture écologique, trad. Cyrille Rivallan, Éditions Critiques, 2022, p. 273.
3 John Smith, L’Impérialisme au XXIe siècle. Mondialisation, surexploitation et crise finale du capitalisme, trad. Cyrille Rivallan, Éditions Critiques, 2019.
4 John Smith, L’Impérialisme au XXIe siècle…, op. cit., p. 394.
5 Ghada Karmi, Israël-Palestine, la solution : un État (2007), trad. Éric Hazan, Éditions La Fabrique, 2022, p. 33 sq.
6 Ghada Karmi, Israël-Palestine…, op. cit., p. 28.
7 Organisation internationale du travail, La situation des travailleurs des territoires arabes occupés, Rapport du Directeur général, mai 2020, https://www.un.org/unispal/wp-content/uploads/2020/07/ILOANRTf_270520.pdf
8 Carole Dieterich, « Des milliers d’Indiens postulent pour travailler en Israël », Le Monde, 30 janvier 2024.
9 Joël Glasman, Petit manuel d’autodéfense à l’usage des volontaires. Les humanités humanitaires, Éditions Les Belles Lettres, 2023, p. 31-36.
10 Nils Andersson, Le Capitalisme, c’est la guerre, Éditions Terrasses, 2021, p. 137.
11 Emma Beals, “We can’t hope to end wars if we’re not honest about what they are”, The New Humanitarian, 20 May 2024, https://www.thenewhumanitarian.org/opinion/2024/05/20/we-cant-hope-end-wars-if-not-honest-about-what-they-are

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