Les inégalités auxquelles sont déjà confrontées les femmes et les personnes LGBTQIA+ les exposent de manière disproportionnée aux effets des changements climatiques. Dans le champ de la santé, ces effets ont des conséquences directes ou indirectes graves pour les femmes et les minorités sexuelles et de genre. Cette perspective mêlant genre, santé et climat révèle l’intérêt de mettre concrètement en oeuvre les principes d’égalité et d’inclusion pour répondre aux défis contemporains.
En 1949, Simone de Beauvoir écrivait une phrase qui deviendra célèbre : « On ne naît pas femme, on le devient »[1]Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe, Éditions Gallimard, 1949.. Son oeuvre tout entière remet en cause l’assignation des femmes et des hommes à leur sexe de naissance, et émet l’idée d’une différenciation entre le sexe biologique inné et le sexe social acquis, ce qui deviendra le « genre ». Celui-ci se construit notamment par une socialisation différenciée (par exemple offrir une dînette aux petites filles, et une voiture aux petits garçons), donnant lieu à des stéréotypes qui influencent nos représentations (les femmes font la cuisine, et les hommes aiment la mécanique). Le genre se distingue donc du sexe au travers des normes, des rôles, et des droits auxquels il renvoie. Progressivement, au-delà de la réflexion de Simone de Beauvoir, cette déconstruction amène à envisager une multitude d’identités de genre et d’orientations sexuelles, que l’on range aujourd’hui sous l’acronyme LGBTQIA+[2]LGBTQIA+ : Lesbiennes (femmes attirées par les femmes), Gays (hommes attirés par les hommes), Bisexuels (personnes attirées par plusieurs genres), Transgenres (personnes qui n’ont pas le même … Continue reading. À l’image de l’écoféminisme, qui trouve une interconnexion entre la domination de la nature par les humains et la domination des femmes par les hommes, la cause des personnes LGBTQIA+ partage de nombreux enjeux avec celle des femmes[3]Stella Reminy-Elizor, Julia Ricci et Héloïse Versavel, sous la direction de Déborah Rouach et Alice Apostoly, La politique étrangère féministe pour atteindre les objectifs de développement … Continue reading. Il est donc pertinent de postuler que la défense de leurs droits soit menée d’un front commun.
Changements climatiques et vulnérabilités
Initiées par la naissance d’organisations non gouvernementales comme le World Wide Fund for Nature (WWF, 1961) ou Greenpeace (1971), mais aussi par des travaux scientifiques comme le rapport Les Limites à la croissance (dans un monde fini) [4]Donella Meadows, Dennis Meadows, Jørgens Randers et al., The Limits to Growth, 2 March 1972. publié en mars 1972, ou la tenue du premier sommet de la Terre à Stockholm trois mois plus tard, les soixante dernières années ont été marquées par une mobilisation croissante sur la question environnementale. Néanmoins, le lien entre changements climatiques[5]L’utilisation du pluriel pour cette formule, également employée au singulier, permet de souligner les composantes et les conséquences multiples des changements climatiques. C’est ce que … Continue reading, santé, femmes et minorités sexuelles et de genre relève d’un constat beaucoup plus récent. En 2020, le Comité international de la Croix-Rouge relevait le fait que, dans les contextes de conflits armés, les changements climatiques aggravent la vulnérabilité des classes sociales les plus défavorisées et, en leur sein notamment, des femmes, créant des menaces pour leur santé[6]Comité international de la Croix-Rouge, Quand la pluie devient poussière – Comprendre et atténuer les effets conjugués des conflits armés et de la crise climatique et environnementale sur la … Continue reading. Pourtant, si l’action et la conscience politiques avaient progressé ces dernières décennies, elles semblent aujourd’hui à l’arrêt, peut-être même en recul. Le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis, en janvier 2025, a inauguré une période d’incertitudes majeures, tant sur l’avenir de la lutte contre les effets des changements climatiques que sur les questions d’inclusion. Entre conséquences chroniques du réchauffement de la planète et crises aiguës lors des catastrophes naturelles, les femmes et les personnes LGBTQIA+ se retrouvent aux premières loges d’une scène climatique dont le rideau semble avoir commencé à se baisser.
« Si les changements climatiques touchent tout le monde, ils n’ont en effet pas la même répercussion sur tous les êtres humains. »
Si les changements climatiques touchent tout le monde, ils n’ont en effet pas la même répercussion sur tous les êtres humains. Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) confirme sans surprise que ce sont les personnes les plus vulnérables et marginalisées dans la société qui seront les plus atteintes[7]Joern Birkmann, Emma Liwenga, Rajiv Pandey et al., “Poverty, Livelihoods and Sustainable Development” in Hans Otto Pörtner, Debra C. Roberts, Melinda M.B. Tignor et al.(eds.), Climate Change … Continue reading. Or, dans de nombreux pays, les femmes restent largement inégalitaires comparativement aux hommes : accès moindre à l’éducation, responsabilités plus fortes dans les tâches domestiques et familiales, droits à la propriété privée limités, exclusion des prises de décisions, ou encore mobilité réduite[8]ONU Femmes, département des affaires économiques et sociales des Nations unies, Progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable. Gros plan sur l’égalité des sexes 2024, 16 … Continue reading. Ces différenciations purement sexistes sont à l’origine d’une vulnérabilité disproportionnée des femmes face aux conséquences des changements climatiques, et de leur moindre capacité à s’y adapter. Il en est de même pour les personnes ayant une orientation sexuelle ou une identité de genre différente de la norme sociale. En période de crise, par exemple, les personnes LGBTQIA+ peuvent être exposées à des violences morales, physiques ou sexuelles, comme les discriminations d’accès aux abris et aux aides d’urgence, notamment dans les communautés religieuses, qui ont été observées lors de l’ouragan Katrina aux États-Unis en 2005[9]Leo Goldsmith and Michelle L. Bell, “Queering environmental justice: unequal environmental health burden on the LGBTQ+ community”, American journal of public health, vol. 112, no. 1, January … Continue reading. Des femmes transgenres se sont par exemple vu refuser l’accès aux sanitaires prévus pour les femmes. En Haïti, l’International Gay and Lesbian Human Rights Commission et la Fondation SEROvie ont même documenté des cas de viols ciblant des personnes homosexuelles et transgenres dans les camps de déplacés internes installés après le séisme en 2010[10]IGLHRC et SEROvie, The Impact of the Earthquake, and Relief and Recovery Programs on Haitian LGBT People, 2011.. Autrement dit, pour les femmes et les minorités, les changements climatiques exacerbent des inégalités et des risques préexistants.
Perspective genre, santé et climat
De nombreux domaines de la santé des femmes et des minorités sexuelles et de genre sont affectés par les changements climatiques. D’une part, des éléments physiologiques entrent en jeu, à l’instar de la fragilité des femmes âgées face aux fortes chaleurs, du fait notamment d’une transpiration en moyenne moins importante que chez les hommes[11]Mireille A. Folkerts, Peter Bröder, W. J. Wouter Botzen et al., “Sex differences in temperature-related all-cause mortality in the Netherlands”, International Archive of Occupational and … Continue reading. D’autre part, des éléments comportementaux ou liés à des rôles sociaux genrés, comme la répartition discriminatoire des tâches domestiques, vont majorer les risques. Peuvent apparaître des problèmes nutritionnels ou musculo-squelettiques, conséquences des nouvelles pratiques de travail dévolues aux femmes, en particulier dans les régions les plus sujettes à la sécheresse : agriculture bouleversée, insécurité alimentaire avec partage inéquitable des repas dans les familles, ou encore raréfaction de l’eau[12]Organisation mondiale de la santé, Changement climatique, genre et santé, 2016, https://iris.who.int/handle/10665/204177.
« Au Bangladesh, selon un rapport de Human Rights Watch, le risque de mariage forcé des jeunes filles augmente au rythme de l’accélération des catastrophes climatiques et de leurs impacts économiques sur les familles. »
Des femmes et des filles des pays les plus arides peuvent avoir à porter quotidiennement 100 litres d’eau pour une famille de cinq personnes, et elles sont les premières à arrêter leur scolarité pour cette raison[13]Nicholas Rees, Margaretha Barkhof, Jan Burdziej et al., La crise climatique est une crise des droits de l’enfant. Présentation de l’indice des risques climatiques pour les enfants, UNICEF, août … Continue reading. Au Bangladesh, selon un rapport de Human Rights Watch, le risque de mariage forcé des jeunes filles augmente au rythme de l’accélération des catastrophes climatiques et de leurs impacts économiques sur les familles[14]Human Rights Watch, Marry Before Your House is Swept Away: Child Marriage in Bangladesh, June 2015, https://resourcecentre.savethechildren.net/pdf/bangladesh0615_web.pdf.
Plus globalement, les changements climatiques représentent des facteurs de risques en matière de santé sexuelle. On observe une amplification des violences sexuelles et basées sur le genre, notamment lors des crises[15]Julia Rothschild and Elizabeth Haase, “Women’s mental health and climate change Part II: Socioeconomic stresses of climate change and eco-anxiety for women and their children”, International … Continue reading, mais pas seulement. Une étude menée en Asie du Sud en 2023 a démontré que la simple augmentation de la température favorisait les violences conjugales[16]Yixiang Zhu, Cheng He, Michelle Bell et al., “Association of ambient temperature with the prevalence of intimate partner violence among partnered women in low – and middle-income South Asian … Continue reading. En matière de santé reproductive, les changements climatiques menacent de favoriser la propagation de certaines infections, comme les maladies vectorielles (paludisme, dengue, zika…)[17]WHO, UNICEF, UNFPA, HRP, Protecting maternal, newborn and child health from the impacts of climate change – A call for action, 21 November 2023, … Continue reading, particulièrement dangereuses pour les femmes enceintes. Une étude menée aux États-Unis en 2020 révélait même des impacts directs de la pollution de l’air et du réchauffement climatique sur la santé maternelle et fœtale, avec un risque de faible poids du bébé à la naissance, voire de naissance prématurée[18]Bruce Bekkar, Susan Pacheco, Rupa Basu et al., “Association of air pollution and heat exposure with preterm birth, low birth weight, and stillbirth in the US: A systematic review”, Journal of the … Continue reading. Selon un rapport de la Fédération internationale pour le planning familial (International Planned Parenthood Federation – IPPF en anglais)[19]Fédération internationale pour le planning familial, La crise climatique et la santé et les droits sexuels et reproductifs, 1er mars 2021, … Continue reading, la précarité menstruelle a également largement augmenté dans les zones de changements climatiques. La difficulté à proposer un cadre hygiénique et digne adapté (manque d’eau propre, de sanitaires…) entraîne ainsi de nombreux problèmes de santé, tant physiques que psychiques. Enfin, l’IPPF veille à la dimension éthique et de liberté individuelle que soulèvent les intentions de régulation de la natalité. Si la démographie est aujourd’hui un défi des changements climatiques, il demeure inenvisageable d’associer l’accès à la contraception à une stratégie de préservation de l’environnement, car cela instrumentaliserait le corps des femmes.
L’accès aux soins vient à son tour s’ajouter à la liste des enjeux climatiques genrés. Ainsi, au Niger, les femmes non mariées et enceintes suite à un viol craignent d’être stigmatisées en allant se faire soigner, ou d’être dénoncées si elles sont en situation de migration[20]ONU Femmes Afrique, Évaluation rapide de la situation des femmes qui migrent depuis, vers et à travers le Niger, juin 2021, … Continue reading. Il en est de même pour les personnes LGBTQIA+. Plus généralement, en comparant les pays où les libertés d’orientation sexuelle sont bafouées[21]Equaldex, LGBT Equality index – The most LGBT-Friendly Countries in the World, https://www.equaldex.com/equality-index avec ceux qui sont les plus vulnérables et les moins préparés aux changements climatiques[22]Notre Dame Global Adaptation Initiative, Country ranking, 24 August 2024, https://gain.nd.edu/assets/581554/nd_gain_countryindex_technicalreport_2024.pdf, on constate que les pays qui répriment le plus sont bien souvent les plus exposés aux crises environnementales : un avenir incertain se dessine pour les minorités qui y vivent.
Sur le plan de la santé mentale, des chercheurs australiens ont montré en 2021 que l’anxiété liée aux risques environnementaux est un phénomène auquel les femmes sont en moyenne plus sensibles que les hommes[23]Yumiko Coffey, Navjot Bhullar, Joanne Durkin et al., “Understanding ecoanxiety: A systematic scoping review of current literature and identified knowledge gaps” The Journal of Climate Change and … Continue reading. Cette éco-anxiété s’ajoute à la charge mentale qu’elles portent déjà, comme la gestion des enfants ou des tâches domestiques. Et cette approche de la santé mentale est universelle. Si les femmes qui résident dans des pays occidentaux sont moins exposées à certaines contraintes, elles sont en revanche largement exposées à une charge mentale en lien avec l’écologie. En France par exemple, l’Agence de la transition écologique confirme, dans une étude de 2025, que « les femmes sont en moyenne plus éco-anxieuses […] que les hommes […] et que les “autres genres” »[24]Pierre-Éric Sutter, Léonie Messmer et Sylvie Chamberlin, Éco-anxiété en France (étude 2025), Agence de la transition écologique, 10 mars 2025..
Répondre aux défis
« La présence de femmes dans les parlements nationaux pourrait même induire une réduction des émissions polluantes du fait de politiques plus intransigeantes sur la question des changements climatiques. »
Les femmes disposent d’une expertise particulière en matière d’environnement de par leurs rôles sociaux. Selon une étude, la présence de femmes dans les parlements nationaux pourrait même induire une réduction des émissions polluantes du fait de politiques plus intransigeantes sur la question des changements climatiques[25]Astghik Mavisakalyan et Yashar Tarverdi, “Gender and climate change: Do female parliamentarians make a difference?”, European Journal of Political Economy, vol. 56, January 2019, pp. 151–164.. Pourtant, elles restent écartées du pouvoir de décision en matière de santé et de protection environnementale. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans 104 pays analysés en 2019, elles représentaient 70 % du personnel sanitaire et social[26]Mathieu Boniol, Michelle McIsaac, Lihui Xu et al., Équité femmes-hommes parmi les personnels de santé : une analyse de 104 pays, Organisation mondiale de la Santé, mars 2019, … Continue reading. Leur salaire était cependant inférieur de 28 % à celui des hommes, notamment du fait de discriminations basées sur le genre, avec un manque d’accès aux postes à responsabilité, ou encore une sous-représentation féminine parmi les médecins, les femmes exerçant davantage des professions paramédicales comme le métier d’infirmière. Paradoxalement, une étude américaine qui a analysé le devenir de près de 800 000 patients entre 2016 et 2019 démontre que les personnes traitées par des femmes médecins ont présenté une mortalité moindre et moins de réadmissions à l’hôpital[27]Atsushi Miyawaki, Anupam B Jena, Lisa S Rotenstein et al., “Comparison of hospital mortality and readmission rates by physician and patient sex”, Annals of Internal Medicine, vol. 177, no °5, … Continue reading.
Les interactions entre le genre, la santé et les changements climatiques apportent des axes de compréhension pertinents à la fois en santé publique et planétaire. Ces interactions s’inscrivent aussi dans l’approche systémique du concept « Une seule santé »[28]Davide Ziveri, Isabelle Bolon, Rafael Ruiz de Castañeda, « “Une seule santé” et la santé planétaire dans les contextes humanitaires », Alternatives humanitaires, n° 28, mars 2025, p. … Continue reading, qui vise à mettre en lumière l’interdépendance entre la santé des hommes, des animaux, et des écosystèmes. Cependant, si de nombreuses recherches en font désormais état, les défis humanitaires et scientifiques restent nombreux. Les données disponibles sur la santé des personnes LGBTQIA+ manquent encore cruellement[29]Anne-Sophie Grenouilleau-Albertini, Pierre Liot, Ariane Sachs et al., « Collecter des données pour la santé des populations LGBTI : pourquoi, comment, avec qui ? », Santé Publique, vol. 34, HS … Continue reading. Cette lacune dans la compréhension de leurs besoins spécifiques, combinée à leur marginalisation, empêche une réponse appropriée aux enjeux de la crise climatique. Pire encore, après le retour de l’administration Trump aux États-Unis, sur fond de climato-scepticisme et de guerre contre le wokisme, une censure ferme s’est rapidement appliquée à la recherche scientifique, notamment sur le genre, l’inclusivité, la diversité, ou encore les changements climatiques. Elle s’est accompagnée du retrait de l’OMS et d’un gel des financements prévus pour les programmes de développement et d’humanitaire, alors que l’Agence des États-Unis pour le développement international avait élaboré une ambitieuse « Stratégie Climat 2022–2030 »[30]Agence des États-Unis pour le développement international, Stratégie Climat 2022 – 2030, 21 avril 2022, https://reliefweb.int/report/world/usaid-climate-strategy-2022-2030. D’un montant de 150 milliards de dollars, elle intégrait une considération majeure du genre et des « populations marginalisées », incluant les femmes et les personnes LGBTQIA+. De nombreux pays du monde ont suivi, voire anticipé cette tendance, que ce soit sur le plan idéologique – à l’image de démocraties illibérales comme l’Argentine de Javier Milei[31]Javier Milei, “Davos 2025: Special address by Javier Milei, President of Argentina”, World economic forum, 23 January 2025, … Continue reading – ou sur celui des financements, avec la première baisse en six ans des aides publiques au développement dans le monde (-7,1 % en 2024 par rapport à 2023)[32]OCDE, L’aide internationale recule en 2024 pour la première fois en six ans, selon l’OCDE, Communiqué de presse, 16 avril 2025, … Continue reading.
En avril 2024, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la Suisse pour son manque de protection des individus face aux changements climatiques[33]Le Monde avec AFP, « Inaction climatique : la Suisse condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme, une première pour un État », Le Monde, 9 avril 2024.. Si ce n’est pas la première fois qu’un État est condamné pour son manque d’action environnementale, ce verdict a été jugé historique pour son échelle juridique internationale et sa dimension d’atteinte aux droits humains. Il ouvre de nouveau la voie au renforcement d’une justice climatique globale. Aujourd’hui, il n’existe aucune reconnaissance en droit international des « réfugiés climatiques » qui, les statistiques manquant, « semblent » être en majorité des femmes et des filles. L’UNICEF estime même qu’elles pourraient représenter 80 % des personnes contraintes de se déplacer du fait des changements climatiques[34]Nicholas Rees, Margaretha Barkhof, Jan Burdziej et al., La crise climatique est une crise des droits de l’enfant…, op. cit..
« La perspective genre, santé et climat doit nous amener à une vision universelle et interconnectée des enjeux planétaires. »
La perspective genre, santé et climat doit nous amener à une vision universelle et interconnectée des enjeux planétaires. Il est urgent d’inclure les femmes et les minorités sexuelles et de genre dans la gouvernance internationale des changements climatiques, de permettre leur leadership, et d’assurer la pérennité des avancées pour éviter les phénomènes de backlash, contrecoups conservateurs qui surviennent après les progrès en droits des femmes et des minorités.
Cet article n’engage que son auteur et aucunement la ou les organisations avec lesquelles il collabore.
Crédits photo : Richard Crombez
