empreinte carbone

« Faire moins, faire plus », ou les attentes incompatibles envers la réponse humanitaire : réduire son empreinte carbone tout en intensifiant ses interventions

Michiel Hofman
Michiel HofmanMichiel Hofman travaille en tant que spécialiste principal des questions humanitaires pour Médecins Sans Frontières. Installé à Belfast, il se consacre à la recherche, à la formation et au soutien opérationnel ainsi qu’à des publications dans le domaine humanitaire. Il a notamment codirigé les ouvrages La politique de la peur et Everybody’s War. Avant cela, Michiel a effectué des missions de terrain pour MSF entre 1993 et 2010, travaillant en tant que coordinateur d’urgence et directeur pays au Libéria, en République démocratique du Congo, en Bosnie, au Burundi, au Sri Lanka, au Brésil, au Soudan du Sud, au Kosovo, en Russie et en Afghanistan, et pendant cinq ans en tant que directeur des opérations pour l’organisation à Amsterdam.
Angela Uyen
Angela UyenDr Angela Uyen est conseillère en politique de santé et plaidoyer pour Médecins Sans Frontières en Belgique. Forte de quinze années d’expérience au sein de MSF, elle a travaillé sur des projets dans plus de dix pays en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique latine, dans des contextes de conflits, d’épidémies et dans la réponse d’urgence. Le Dr Uyen détient un master en contrôle des maladies tropicales et infectieuses, un master en relations internationales et un master en gestion des services de santé. Au cours de ces huit dernières années, elle s’est consacrée – en tant que conseillère en politique de santé pour MSF – aux politiques relatives à la résistance aux antimicrobiens, à la sécurité sanitaire mondiale, à la préparation et à la réponse aux épidémies et aux pandémies, ainsi qu’au climat et à la santé.

Les organisations huma­nitaires font face à un dilemme : intensifier leurs interventions pour répondre aux besoins croissants tout en rédui­sant drastiquement leur empreinte carbone. Il en va ainsi de Médecins Sans Frontières, ONG pour laquelle travaillent les deux auteurs, puisque l’essentiel de son empreinte provient des éléments indispensables à son action – trans­port aérien, fournitures médicales et énergie pour les installations de soins. Comment résoudre ce dilemme ?


Conflits, inégalités, épidémies, catastrophes naturelles : toutes ces causes de besoins médicaux et humanitaires devraient s’intensifier considérablement du fait de l’impact du changement climatique, qui opère comme un « multiplicateur de menaces ». Les organisations humanitaires ont toujours répondu à ces besoins et devraient continuer à le faire – comme elles s’y sont d’ailleurs engagées –, sans pour autant compromettre leur mandat principal. Dans le même temps, ces mêmes organisations humanitaires, dont Médecins Sans Frontières (MSF), doivent agir – et s’y sont engagées – comme des membres responsables de la société civile et diminuer leur propre contribution à l’urgence climatique tout en réduisant leur empreinte carbone[1]Charte sur le climat et l’environnement pour les organisations humanitaires, https://www.climate-charter.org/wp-content/uploads/2022/05/ClimateEnvironmentCharter-FR.pdf. Le concept de « faire le bien sans nuire » semble être un continuum de la pratique humanitaire établie. Néanmoins, le dérèglement climatique, en tant que multiplicateur de menaces universel, risque vraisemblablement d’entraîner une augmentation du nombre de personnes nécessitant une aide humanitaire. Ainsi, prendre l’engagement de répondre à ce besoin accru représente également un facteur multiplicateur certain d’émissions de CO2. À ce titre, ces deux engagements sont incompatibles. Au mieux, leur mise en oeuvre est irréaliste, au pire, un engagement public en faveur d’une réduction mesurable des émissions de gaz à effet de serre est mensonger.

Cette contestation de l’engagement public de MSF à réduire de moitié son empreinte carbone ne représente qu’une partie des intenses débats qui ont lieu en interne au sujet des implications plus importantes du dérèglement climatique pour l’identité et les responsabilités de l’organisation. La plupart des questions cruciales qui se posent à propos du rôle de MSF, outre les besoins sanitaires immédiats des personnes, n’ont pas encore trouvé de réponse sur le positionnement public de MSF. Certains acteurs au sein de MSF développent même leur argumentaire au-delà de l’aspect pragmatique des types de réponse : ils affirment que les organisations humanitaires n’ont pas leur place dans les politiques globales traitant de responsabilité, d’obligation de rendre des comptes, de qui doit payer ou répondre. Il n’y aurait donc pas lieu d’envisager un « humanitarisme » centré sur le climat. Mais ils sont plus nombreux encore à soutenir fermement l’idée selon laquelle MSF ne doit pas seulement s’atteler aux besoins sanitaires immédiats accélérés par le dérèglement climatique, mais qu’elle serait également responsable de la protection du système de santé dans son ensemble contre le changement climatique, voire sur la planète, du point de vue environnemental. Cette dichotomie est illustrée par le débat actuel au sujet de l’expression « santé planétaire » adoptée dans le « Pacte pour l’environnement » de MSF et dans les communications externes ultérieures traitant de l’impact du changement climatique, ce terme impliquant que l’organisation vise à dépasser le sujet de la santé humaine pour inclure dans son champ d’action l’environnement dans son ensemble. Ceux qui contestent l’usage de cette terminologie affirment qu’elle dilue l’objectif de MSF, qu’elle place l’organisation au-delà du mandat qu’elle s’est elle-même fixé et que, dans tous les cas, il lui manque la légitimité et l’expertise nécessaires dans des domaines tels que la santé animale ou les écosystèmes.

Il peut sembler étrange de remettre en cause des solutions systémiques. On peut se demander pourquoi quelqu’un s’opposerait à la volonté de répondre aux besoins immédiats tout en bâtissant la résilience, en vue d’empêcher de futurs besoins d’émerger – comme l’illustre l’adage « Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson ». Pour MSF tout particulièrement, qui s’est érigée en organisation à mandat unique et qui se concentre donc seulement sur une action humanitaire médicale réactive, cette question est fondamentale. Elle touche à la fois aux principes humanitaires de MSF et à son identité. Il est clair que MSF n’ignore pas les sources du besoin – conflits, inégalités économiques, dérèglement climatique – puisque la compréhension de ces origines est importante afin d’anticiper, analyser et quantifier les besoins éventuels de façon à préparer et ajuster les réponses opérationnelles. Mais ces causes étant, par nature, systémiques et non individuelles, le fait de ne pas les traiter directement permet d’éviter d’être aux prises avec le principe d’impartialité humanitaire : cibler le besoin (médical) du patient et ne jamais donner la priorité aux besoins systémiques de long terme au détriment des besoins individuels immédiats. Pour les mêmes raisons, MSF s’abstient de prendre officiellement parti dans les conflits ou au sujet des inégalités économiques, ce qui ne manque pas de surprendre ses partenaires issus de la société civile et qui lui apportent par ailleurs leur soutien ; ces derniers questionnent souvent la raison pour laquelle MSF ne se déclare ni antiguerre ni anticapitaliste, et ne défend pas ses positions au niveau des instances de justice internationale. Son plaidoyer bilatéral et public se limite à demander des comptes aux décideurs politiques qui détiennent l’autorité pour développer l’action humanitaire et médicale.

« Désormais, même les catastrophes naturelles sont des leviers pour placer les décideurs politiques face à leurs responsabilités. »

Le dérèglement climatique a remis ces considérations et ces pratiques en cause, car il exacerbe les menaces, impacte négativement presque tous les autres facteurs à l’origine d’un besoin humanitaire aigu, et a un effet multiplicateur d’opinions dans les débats internes. Désormais, même les catastrophes naturelles sont des leviers pour placer les décideurs politiques face à leurs responsabilités. Avant l’urgence climatique, et malgré des alertes émises depuis des décennies, ces catastrophes étaient uniques en ce qu’elles étaient généralement perçues comme des événements ne pouvant être imputés à quiconque, imprévisibles, exempts de toute action de plaidoyer en faveur d’un changement de politique ou d’actions menées à l’échelle mondiale. Cette perception de l’irréprochabilité des catastrophes naturelles a également rendu ce type de tragédies des plus utiles s’agissant de collectes de fonds caritatifs générant des dons bien supérieurs à ceux des crises humanitaires liées à des conflits, souvent perçus comme étant le lot de personnes responsables de leur malheur. Aujourd’hui, la situation a changé. Abstraction faite des séismes, les tempêtes, inondations et épisodes de sécheresse appartiennent désormais à la catégorie des catastrophes d’origine humaine. Mais contrairement aux conflits, ce sont des catastrophes d’origine humaine auxquelles les organisations humanitaires contribuent par le biais de leurs émissions carbone.

La double contrainte humanitaire face au dérèglement climatique

Après d’âpres débats en interne qui n’ont pas encore atteint de consensus, notamment en ce qui concerne l’engagement à construire une résilience systémique, MSF a, pour la première fois, reconnu qu’elle était à la fois la cause et la réponse au besoin, dans son « Pacte pour l’environnement » publié en 2020[2]Médecins Sans Frontières, Pacte pour l’environnement, octobre 2020, p. 2, https://climatehub.msf.org/wp-content/uploads/2023/11/6.2.2-MSF-LE-PACTE-POUR-LENVIRONNEMENT-2020.pdf.

« Conscients de nos limites et du financement supplémentaire possible, nous devons également maintenir notre pertinence auprès de nos soutiens, employés et patients dans un monde en pleine évolution. Nous convenons de la nécessité pour MSF d’apporter une aide médico-humanitaire sans susciter à l’avenir de nouveaux besoins humanitaires ni compromettre l’action humanitaire à venir. »

Bien qu’initialement, MSF n’indiquait dans son pacte que son engagement en faveur de la diminution de ses émissions de carbone sans citer d’objectifs, et en avertissant qu’elle ne devait pas compromettre l’intervention humanitaire, elle a, en mars 2022, signé aux côtés de nombreux autres organismes internationaux, la Charte sur le climat et l’environnement pour les organisations humanitaires[3]Climate Charter, Charte sur le climat et l’environnement…, op. cit.. Le « principe de “ne pas nuire” » est affirmé sans détour (« nous prendrons toutes les mesures possibles pour prévenir, réduire et gérer les conséquences de nos programmes ») dans cette charte, laquelle engage les signataires à traduire « [leurs] engagements en objectifs et plans d’action assortis d’un calendrier précis dans le délai d’un an. » MSF a publié cet engagement le 29 mars 2022[4]Médecins Sans Frontières, Urgence climatique : MSF s’engage à réduire ses émissions de carbone pour aider à protéger la santé des plus vulnérables, 31 mars 2022, … Continue reading :

« Nous reconnaissons notre contribution au problème mondial d’émissions de carbone et de perturbations liées à des causes d’origine humaine, et nous engageons à réduire d’ici 2030 nos rejets d’au moins 50 % par rapport aux niveaux de 2019. »

Cet objectif ayant été fixé sur la base de chiffres absolus, MSF a dû tout d’abord s’attacher à analyser tous les facteurs qui contribuent à ces taux : en 2019, l’organisation a rejeté 507 589 tonnes de CO2. Les domaines totalisant les émissions les plus élevées étaient les biens et services et le transport aérien. Les centres opérationnels étaient responsables de 86 % des émissions mondiales de référence[5]Extrait de la base de données interne de référence de l’équipe Climate Smart MSF en 2019.. La catégorie « Biens et services » (47 % des émissions) comprend les médicaments, l’eau, la nourriture, et la gestion des ordures entre autres. Les déplacements et le fret représentaient 30 % des émissions de carbone, tandis que l’énergie en comptabilisait 13 %, essentiellement générées par l’électricité et les groupes électrogènes des établissements médicaux.

« En 2019, l’organisation a rejeté 507 589 tonnes de CO2. »

Cette répartition de l’empreinte carbone reflète la nature des opérations humanitaires de MSF, dont l’activité principale est de fournir des biens et services médicaux dans le monde entier. Les comparaisons effectuées avec des organisations similaires (ALIMA et ACTED, par exemple) montrent une constante dans la distribution des émissions dont 40 % à 50 % sont engendrées par les achats, environ 30 % par le transport, et la part restante par l’énergie.

La feuille de route actuelle présente un plan dont l’ambition est de réduire de 90 % les émissions sur les sept prochaines années, en utilisant sept leviers principaux : la mise en place de critères environnementaux relatifs aux achats, la réduction des déplacements (notamment les voyages en avion), la réduction du fret aérien, l’augmentation des énergies renouvelables, la baisse de la consommation d’énergie et l’amélioration de l’efficacité thermique des bâtiments.

Les défis de la réduction carbone dans l’action médicale d’urgence

Cependant, la plupart des domaines visés par une réduction de 90 % sont essentiels à la continuité de notre action. Par exemple, l’objectif de réduction des voyages aériens internationaux semble facile à atteindre, du fait de notre approche de localisation des réponses humanitaires. Mais l’acheminement par avion des équipes affectées à des projets médicaux reste élevé. Bien qu’il soit difficile de dégager des données détaillées pour l’ensemble de l’organisation, la plupart des déplacements en avion sont liés au transport de personnel dans les structures médicales de MSF. Près de 80 %[6]Extrait de Climate Smart MSF…, op. cit. des émissions produites dans cette catégorie représentent des vols mobilisés[7]Payés par les budgets opérationnels des projets médicaux. pour des projets médicaux. Le manque de ressources locales est principalement visé ici, notamment en ce qui concerne les travailleurs de santé et surtout le personnel spécialisé, insuffisant au niveau mondial. Les équipes internationales venant en renfort sont essentielles dans les zones de conflit, pour protéger les collaborateurs locaux des pressions exercées par les parties belligérantes, qu’elles soient étatiques ou non.

Un autre exemple dans lequel les réductions envisagées s’avèrent peu réalistes est le transport de fournitures internationales, lesquelles sont essentielles afin de garantir des normes minimales de qualité médicale. Pour des questions de rentabilité, tout ce qui peut être acheminé par bateau l’est déjà. Cependant, les situations d’urgence aiguë restent tributaires du transport aérien puisque la rapidité d’intervention est capitale lors des premières phases de tout type d’urgence médicale : en effet, les besoins médicaux les plus graves se font généralement sentir au début des crises. Un passage à des sources d’énergie alternatives dans des projets médicaux bien établis, et de long terme, peut certainement être entrepris, ce qui permettrait une réduction des émissions de CO2. Néanmoins, dans des contextes d’urgence aiguë, les sources d’énergie telles que les groupes électrogènes alimentés par des combustibles fossiles sont indispensables au maintien des services médicaux au sein des hôpitaux, en période d’extrême instabilité telles que des conflits ou des catastrophes naturelles de grande ampleur. Une réduction de l’ordre de 90 % semble par conséquent peu probable.

« MSF a clairement affirmé que la priorité serait toujours donnée à la réponse aux besoins sans compromettre la qualité des soins. »

MSF a clairement affirmé que la priorité serait toujours donnée à la réponse aux besoins sans compromettre la qualité des soins. D’autre part, l’organisation a affiché un objectif absolu, suivant un échéancier précis, pour la réduction de son empreinte carbone. Alors que les besoins et les réponses sont voués à augmenter, cette réduction des émissions de carbone exigée – mesurée selon un volume d’opérations bien plus faible en 2019 – reviendra à une diminution relative de plus de 50 % des émissions. En somme, cette perspective s’apparente davantage à une intention ambitieuse qu’à un objectif concret, car plus MSF sera présent pour répondre aux besoins dans le monde, moins il sera possible d’atteindre l’objectif de 50 % de réduction. Les communications publiques sur le sujet n’intégrant pas cette mise en garde, le caractère ambitieux de cet engagement est en grande partie une interprétation interne plutôt qu’un engagement conditionnel clair et transparent à l’extérieur. Cette divergence n’est pas soulignée afin de mésestimer l’importance et la responsabilité de MSF dans l’action et la réponse à la réduction de l’empreinte carbone. Pour autant, MSF doit reconnaître et encourager la compréhension des nuances et des complexités associées au travail à fournir pour atteindre ces objectifs, et ce, non seulement en interne, mais également en toute transparence, envers le public auprès duquel l’engagement a été pris.

Vers une transparence sur les limites des engagements environnementaux

En parallèle, MSF appelle la société tout entière – et les États en particulier – à agir pour la réduction de l’empreinte carbone et participe activement aux sommets de la Conférence sur le climat (COP). Ainsi, lors de la COP 28 qui s’est déroulée à Dubaï en décembre 2023, le président international de MSF, Christos Christou, a déclaré :

« À l’heure de dresser un bilan mondial, il apparaît clairement que les mesures prises jusqu’ici ne permettent pas de répondre aux besoins actuels, et encore moins de relever le défi croissant qui nous attend. Les dirigeants politiques mondiaux n’ont pas respecté leurs engagements en matière de réduction des émissions, et n’ont pas tenu leurs promesses de soutenir les pays les plus touchés pour qu’ils puissent s’adapter[8]Médecins Sans Frontières, MSF at COP28: speech on champions leading the way on climate and health, 2 December 2023, https://www.msf.org/msf-speech-champions-leading-way-climate-and-health-cop28. »

De ce point de vue, il est évident que, relativement aux rejets de CO2 de grands groupes ou d’entreprises industrielles d’État, les émissions produites par les organisations humanitaires sont marginales. La diminution de notre empreinte carbone représente donc un objectif vers lequel tendre plutôt qu’une nécessité absolue. Néanmoins, parmi les lecteurs de cette déclaration d’engagement, nombreux sont ceux qui peuvent ne pas l’interpréter comme telle et qui s’attendent à une baisse de 50 % traduite en chiffres concrets et dans les délais impartis, d’ici à 2030. Par conséquent, si MSF éprouve quelque doute que ce soit sur la faisabilité de cette démarche, elle se doit de l’exprimer.

Nous estimons qu’il n’est pas réaliste d’attendre des mouvements humanitaires qu’ils s’engagent à baisser leurs émissions de carbone de 50 % ou davantage tout en intensifiant leur réponse aux conséquences aiguës créées par la crise climatique. Les deux actions ne peuvent être menées à bien simultanément. Si les objectifs de réduction des émissions de carbone sont maintenus, les opérations à destination du nombre croissant de personnes touchées par des crises sanitaires induites par le dérèglement climatique seront réduites.

Les organisations humanitaires sont censées faire à la fois plus et moins : intensifier leur réponse sans compromis, mais le faire avec les mains liées.

 

Traduit de l’anglais par Floryse Atindogbe

Credit Photo : © Yann Tauleigne pour Action contre la Faim

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References

References
1 Charte sur le climat et l’environnement pour les organisations humanitaires, https://www.climate-charter.org/wp-content/uploads/2022/05/ClimateEnvironmentCharter-FR.pdf
2 Médecins Sans Frontières, Pacte pour l’environnement, octobre 2020, p. 2, https://climatehub.msf.org/wp-content/uploads/2023/11/6.2.2-MSF-LE-PACTE-POUR-LENVIRONNEMENT-2020.pdf
3 Climate Charter, Charte sur le climat et l’environnement…, op. cit.
4 Médecins Sans Frontières, Urgence climatique : MSF s’engage à réduire ses émissions de carbone pour aider à protéger la santé des plus vulnérables, 31 mars 2022, https://www.medecinssansfrontieres.ca/urgence-climatique-msf-sengage-a-reduire-ses-emissions-de-carbone-pour-aider-a-proteger-la-sante-des-plus-vulnerables
5 Extrait de la base de données interne de référence de l’équipe Climate Smart MSF en 2019.
6 Extrait de Climate Smart MSF…, op. cit.
7 Payés par les budgets opérationnels des projets médicaux.
8 Médecins Sans Frontières, MSF at COP28: speech on champions leading the way on climate and health, 2 December 2023, https://www.msf.org/msf-speech-champions-leading-way-climate-and-health-cop28

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